Enquête sur les pratiques forestières 

Tel qu’expliqué à la première station, les peuplements équiennes regroupent des arbres qui ont tous sensiblement le même âge. Ils ont donc commencé à pousser en même temps, souvent après des perturbations majeures telles que la coupe, le feu ou le chablis (secteur où les arbres ont été renversés par le vent). Ainsi, on peut voir à la présente station une ancienne coupe totale réalisée il y a environ 25 ans.  Cette forêt, composée de jeunes érables à sucre, est très dense, comme bien d’autres peuplements issus d’une coupe totale. En effet, les jeunes peuplements sont généralement très denses, mais à mesure qu’ils vieillissent, la compétition entre les arbres élimine les moins vigoureux laissant plus de place aux survivants qui peuvent alors croître en diamètre.

À ce stade, qu’on appelle « gaulis », on constate que plusieurs plantes et espèces arbres ont perdu de l’avance par rapport à d’autres espèces à croissance plus rapide. En effet, c’est le début d’une véritable compétition entre les végétaux, pour les nutriments, la lumière et l’eau. À cette phase, les gaulis offrent une source de nourriture et une excellente protection visuelle contre les prédateurs pour le lièvre et plusieurs espèces animales.